A propos

Après de longues années de harcèlement moral et judiciaire, l’abbé Francis Michel se trouve banni et exclu par la hiérarchie de l’Eglise, par ceux-là mêmes qui auraient du le soutenir.
Se sentant prêtre avant comme après les sanctions injustes, il continue d’œuvrer au Planquay, dans une chapelle de fortune, sans lien hiérarchique avec l’évêché d’Evreux, mais heureux de pouvoir continuer à célébrer la messe comme il l’a fait durant les 50 années de sa vie de prêtre. Car on n’efface pas 50 ans de ministère sacerdotale par un trait de plume – qu’il soit épiscopal, voire papal.

L’abbé Francis Michel et ses fidèles avec lui ont été obligés de créer une association cultuelle afin de marquer leur indépendance totale vis-à-vis de leurs persécuteurs, la hiérarchie de l’Eglise catholique.

On les qualifiera de « schismatiques » ou de « sectes » ou de tout autre quolibet, mais dans une Eglise post-conciliaire marquée par des réformes pour le moins discutables, où les liturgies paroissiales rivalisent entre la niaiserie et le grotesque, où le droit est utilisé pour réprimer les conservateurs, où des membres de la hiérarchie jusqu’au plus haut sommet sont impliqués dans différents scandales, plus rien ne semble avoir de sens.

Sauf peut-être de continuer la liturgie traditionnelle… celle que l’Eglise a toujours célébrée. Mais pour ce faire, et dans le cas présent, il faut se démarquer de l’institution appelée Eglise catholique. C’est triste, mais c’est une réalité qu’il faut avoir le courage de regarder en face.